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ANNEES 80 / Page 1
Gibson Brothers
Nés à l’ile de la Martinique et demeurant à Paris depuis de nombreuses années, les Gibson Brothers ont commencé leur carrière en 1976.
Le groupe est composé des trois frères Gibson d’origine martiniquaise : Patrick (batterie-chant), Chris et Alex (guitare-chant).
En 1975, dénommés Martinique-Express, ils assurent l’ambiance des émissions de variétés de Guy Lux. Produits par Daniel Vangarde, ils prennent désormais le nom de Gibson Brothers. Leur 1er disque « Come to America » (76) devient aussitôt un hit. Les succès n’arrêtent alors pas de s’enchaîner : « Non stop dance » (77), « Cuba » un hit mondial (78), « Que sera mi vida » et « Ooh what a life » (79), « Latin America » (80), « Marianna » (81), « My heart ‘s beating wild » disque d’or en France (82)…
En 84, ils se lancent dans la production en réalisant « T’as le look coco » avec Laroche Valmont.
Grâce à leur album « Emily », ils deviennent en 1987 groupe de l’année en G-B.
Après une période creuse d’une dizaine d’années durant lesquelles sortent plusieurs compilations, ils reprennent tournées et galas et enregistrent plusieurs nouveaux disques et albums. Après avoir effectué une tournée mondiale depuis les 20 dernières années, tout le monde reconnait le son typiquement Disco/Salsa marque de fabrique des Gibson Brothers.
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Zouk Machine
L’aventure Zouk Machine débute en 1985 lorsque Guy Houllier et Yves Honoré, membres du groupe Expérience 7, inventent le trio des choristes sexy et endiablé réunissant au départ Joëlle Ursull, Christiane Obydol et Dominique Zorobabel. Dès leurs premières apparitions sur scène le public est conquis par la dynamique des Zoukettes qui avec leur premier album et son titre « Sové Lanmou » connait un franc succès en décrochant le Maracas d’or en 1986.
Tout démarre réellement lorsque Jane Fostin, issue d’une famille de musiciens guadeloupéens, rejoint le groupe en 1989 pour cette belle aventure musicale. C’est à cette période que le groupe enregistre « Maldòn » (La musique dans la peau) qui connaîtra un succès planétaire. Après une signature chez BMG, le succès du groupe dépasse largement la communauté antillaise. Le remix du titre « Maldòn » restera n°1 au Top 50 durant neuf semaines en 1990, devenant ainsi le titre Zouk le plus vendu de tous les temps encore à ce jour, avec plus d’un million de singles vendus et un disque de platine. Suite à cet énorme succès, plusieurs disques et des tournées mondiales ont suivi jusqu’à ce jour.
Aujourd’hui, c’est avec Christiane Obydol que se poursuit l’aventure. Elle s’entoure de deux nouvelles choristes et danseuses, Layko et Lior, pour assurer un spectacle qui vous fera voyager jusqu’au soleil des Antilles sur des rythmes marqués et entrainant.
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Les Forbans
Les Forbans sont un groupe de rock’n’roll français populaire dans les années 1980, notamment avec la chanson « Chante ».
C’est en 1978 que ce groupe désormais mythique voit le jour à Ivry sur Seine, une bande de copains réunit pour jouer du Rock’n Roll. Le succès leur tend les bras en 1982 avec l’album « Chante ». Les concerts et disques se suivent à une cadence vertigineuse jusqu’à leur séparation en 1987.
Mais ils n’ont pas joué leurs dernières notes car en 1990, ils sont de retour avec le titre Version 90″ qui les remet sur le devant de la scène. Musicalement plus pointu, le groupe est constitué désormais de 4 éléments (dont 3 issus du groupe originel).
FR David
C’est en 72 que l’ancien bassiste des Boots, Robert Fitoussi, alias F.R. David, débute sa carrière internationale avec Vangelis. En 75, il rejoint le groupe rock français Variation pour une tournée d’un an aux états Unis. C’est l’époque des grandes salles américaines, les stades aux cotés des stars US Aérosmith, Guess, Who, Kiss,… Mais usé par les années le groupe se séparera. F. R. par contre, excellent compositeur, préféra rester, ce qui lui permit de pouvoir travailler en studio avec les plus grands : Toto, Dooby brothers, Oj’s, Richie Heavens, et le maître Ray Charles.
Il se fait connaître avec le titre Words en 1982. Ce single fait le tour de la planète et se vend à plus de huit millions d’exemplaires. En Angleterre, il est invité à l’émission Top of the Pops et installe son look derrière ses lunettes de soleil et sa guitare Fender.
Aujourd’hui, il participe à des émissions télévisées et se produit en concert en Asie,
dans les Pays Baltes, en Ukraine…
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Francis Lalanne
Francis Lalanne naît en 1958 à Bayonne. Il apprend la batterie, la guitare et le piano à Marseille, y complète sa formation artistique au conservatoire d’art dramatique où il remporte plusieurs prix dont le 1er prix d’art dramatique et la médaille d’or. Très tôt, avec ses deux frères, Jean-Félix et René ils forment un premier groupe et se produisent dans les universités, les lycées et les MJC des environs de Marseille.
Après son Bac, il étudie les lettres modernes à la Sorbonne et il chante dans les asiles et les prisons. En 1979, il enregistre son premier album : “Rentre chez toi”. Jean-Louis Foulquier fait alors figure de déclencheur en programmant l’album dans son émission sur France Inter. Le succès est immédiat. Les critiques s’emparent de ce jeune homme un peu fantasque et révolté. Suivront les premiers concerts : Marseille, Vénissieux, La Flèche, le Printemps de Bourges en avril 1980 où il se fait définitivement remarquer, et le Théâtre de la Ville, bondé, en novembre de la même année. Il sort alors son deuxième album : “Francis Lalanne” un an après le premier. Puis il enchaîne les grandes salles : Bobino en 1981, l’hippodrome de Pantin en 1982, le Palais des Congrès de Paris en 1984, le Palais des Sports de Paris en 1986.
Il tourne aussi bien en France, qu’en Belgique, Suisse, Autriche, Allemagne, Algérie, Canada, et en Amérique latine. Des albums “live” voient le jour dans la foulée. Francis est insatiable. Recherchant sans cesse l’émotion, c’est au plus proche de son public qu’il s’exprime le mieux, ses prestations pouvant durer plusieurs heures incluant souvent l’interactivité avec celui-ci.
Son style exalté et ses textes, commencent à lui amener des détracteurs mais une chose est certaine : il ne laisse personne indifférent ! Et il ne cesse d’enchaîner les succès. Dès les années 80, il réalise de plus en plus de parenthèses musicales en se consacrant au théâtre, à la production de film, à la poésie… De 1993 à 1999, le chanteur va connaître un exil médiatique. En désaccord avec son ancienne maison de disques, Francis est contraint au silence. C’est sa rencontre avec Yann-Philippe Blanc, alors président de Warner Music France, qui le réconcilie avec l’industrie du disque. Il prépare avec lui son retour et délivre en 2003 un album d’une sensibilité rare : “D’une vie à l’autre”.
Peu de temps après la mort de Yann-Philippe Blanc, comme s’il s’agissait d’un signe, Francis rencontre Derrick McKenzie. Ce batteur d’exception n’est autre que le chef d’orchestre et arrangeur du groupe Jamiroquaï.
La confrontation de leurs deux univers, diamétralement opposés mais étonnamment très proches, va les amener, après quelques joutes musicales d’anthologie, à collaborer. Le fruit de cette rencontre sera l’album“Reptile” en 2005, le plus diversifié musicalement.
De plus en plus engagé dans la défense de l’environnement, il sort en 2008 un livre-album “Terre Mère, Mère Patrie” qui vient détailler le programme de son engagement politique.
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Phil Barney
Phil Barney est né le 2 Février 1957 à Bône (Annaba), Algérie, d’un père tailleur d’habits et d’une mère institutrice. En Juillet 1967, ses parents décident de s’installer en France et quittent l’Algérie pour la région parisienne. Il commence à aborder la musique à l’âge de huit ans, à son arrivée en France il décide de s’initier à la percussion africaine et c’est comme batteur qu’il joue pour la première fois en public. Ses goûts musicaux sont alors partagés entre le Funk de James Brown et la tendance hard rock mélodique de « Led zeppelin », « Deep Purple » & « Black Sabbath ».
Pendant ses études, il fait la connaissance de Michel Amsellem, un pianiste avec qui il se lie d’amitié et à qui il voue une réelle admiration pour ses qualités d’instrumentiste et de compositeur. Avec lui, il va faire ses premières armes de compositeur de chansons. Celles-ci ne seront pas éditées, mais elles marqueront le début d’une longue période de collaboration musicale.
En 1979, il fait la connaissance d’un musicien confirmé: Dominique Bouvier, dit « Bird », batteur de studio qui accompagne déjà sur scène Yves Simon et Jacques Higelin. A la recherche d’un interprète, Bird décide de faire le tour des maisons de disques avec phil qui adapte ses chansons en anglais.
Il enregistre plusieurs mini-maquettes à la guitare et les propose aux producteurs indépendants et directeurs artistiques. Il en rencontre un qui sera son premier producteur de chanson : Léo Carrié. Le single commercialisé n’aura que peu de succès, mais il travaillera avec de prestigieux musiciens : Manu Katché, Joniece Jamison, Jean M’ba, Tison, Delacroix…
En 1985, il rencontre celui qui deviendra son nouveau producteur et qui le restera de 1986 à 1995 : Marc Nouchy. Cette collaboration donnera naissance à 4 albums dont 2 disques d’or.
Son premier succès arrive dans sa trentième année, en 1987, avec la chanson « Un enfant de toi », initialement sortie en 1986. Ecrite en dix minutes, certte chanson se vendra à 15000 exemplaires par jour environ.
Cette chanson sera à la fois un avantage certain, mais aussi un inconvénient : on continue aujourd’hui de le classer parmi les chanteurs romantiques, alors qu’il a, à plusieurs reprises, montré dans ses enregistrements l’étendue de sa culture musicale, notamment en matière de Funk, Rap, Soul, Groove, Rock, Blues, ou encore Latino.
Après le succès de « Un enfant de toi » et « Avec qui tu vis », Phil barney travaillera son premier album et fait appel à un autre de ses accolytes, Michaël Düne, avec qui il avait déjà travaillé à l’enregistrement d’un album de Jingles et d’illustrations sonores. Cette collaboration dura le temps de trois albums, d’où sortirent des chansons comme « Vieille star », « Un cœur qui danse, « tell’ment je pense à toi », « Il est parti », « J’voudrais qu’on reste amis », et bien d’autres.
Fin 1997, Phil Barney part en Californie pour quelques mois afin de travailler sur son cinquième album, « Voleurs de rêves ». Cette nouvelle expérience lui permettra de cotoyer des musiciens americains prestigieux, tels que le pianiste Herman Jackson (Stevie Wonder, Whitney Houston), le batteur Walfredo Reyes (Steve Winwood, Carlos Santana),le bassiste Armand Sabal-Lecco ( Paul Simon, Stanley Clarke) ainsi que des techniciens à la renommée internationale comme Stu Brawley (Celine Dion). Malgré tout le soin porté à cet Album, il ne fut pas un succès commercial.
Le nouvel album de Phil est sortit fin 2002 et s’intitule : « C’est promis ». Dans la chanson du même nom, il salue la naissance de son premier enfant, KEENAN. Depuis, Phil Barney continue de travailler sur un nouvel album à paraître en 2013 (Au fil de l’eau), ayant sorti en 2008 « Acoustic Sessions », reprenant 11 de ses chansons en versions intégralement acoustique.
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Santa Esmeralda
Santa Esmeralda est un groupe de musique français, un projet français fusionnant le disco et le flamenco. Il s’est constitué en 1977 à Paris par les compositeurs Nicolas Skorsky et Jean-Manuel de Scarano.
Le groupe a connu la gloire en 1977 en hispanisant la chanson de Nina Simone : Don’t Let Me Be Misunderstood. La chanson devient un tube international.
On trouve aussi sur leur premier album une reprise de Gloria écrit par Van Morrison, et la ballade You’re My Everything écrite par Leroy Gómez. Après un franc succès, une tournée est mise sur pied avec Leroy Gómez et une troupe de danseuses parmi lesquelles Tequila, qui à terme deviendra son épouse.
À la fin de l’année 1977, le groupe sort son deuxième album The House of the Rising Sun avec Jimmy Goings comme chanteur. Leroy Gómez quitte le groupe pour poursuivre une carrière solo.
En 2002, Leroy Gómez, qui avait été tournée (!!) avec une nouvelle incarnation du groupe, sorti un nouvel album Lay Down My Love, et en 2004 une compilation Santa Esmeralda – The Greatest Hits, avec des titres remasterisés (y compris avec ceux qui avaient été chantées par Jimmy Goings.
Le nouveau groupe entre dans la conscience populaire en 2003 lorsque Don’t Let Me Be Misunderstood est utilisée dans la bande originale du film Kill Bill : Volume 1 de Quentin Tarantino.
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Kaoma
Avec 15 millions de disques vendus, Kaoma a connu un succès planétaire à la fin des années 80. Composé des deux piliers du groupe Chyco Dru et Jacky Arconte, le groupe est aujourd’hui de retour avec une nouvelle chanteuse : Etna Brasy.
Une fusion révélatrice d’horizons musicaux communs s’est produite en décidant de reprendre le chemin des scènes internationales et de revivre le bonheur de partager avec leur public la magie des concerts.
Le groupe se compose désormais d’un collectif de cinq artistes alliant chant, musique et danse.
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Thierry Pastor
Thierry Pastor a séduit des millions de personnes avec « Le coup de folie » qui traverse l’Europe et poursuit même sa route jusqu’au Canada.
Un événement inattendu viendra stopper son ascension : Percuté par un automobiliste, il doit affronter la dure réalité des hôpitaux et de la chirurgie… Qu’importe pour Thierry qui se bat contre cette injustice et revient plus fort.
1985 marque son retour avec « Sur des musiques noires » : un nouveau succès !
Aujourd’hui ,Thierry compose des chansons pour des artistes tels que Régis Rodriguez à qui il tente de montrer comment ouvrir les lourdes portes du succès.
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Richard Sanderson
Né en stéréo d’un père écossais jouant de la batterie et d’une mère française jouant de l’accordéon, il est attiré très tôt par la musique.
Son single Reality, bande originale du film La Boom, fut le numéro 1 en Europe en 1982 et en Asie avec 8 millions de copies vendues dans le monde.
Sanderson ne poursuit pas sa carrière d’interprète mais continue en revanche la composition de musiques de films ou de programmes pour la télévision en France, où il vit toujours. Il participe à la tournée RFM Party 80 en 2008-2009.
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